Quand tout semble s’empirer avant d’aller mieux;

 L’évolution thérapeutique est une « Ondulation Croissante » 

 

Lorsque l’on commence un travail sur soi, c’est comme lorsque l’on décidait de faire le grand ménage de Printemps. Il faut tout sortir, se séparer de certaines choses, en garder d’autres,nettoyer de vieilles affaires,  voir ce qui ne nous convient plus. C’est donc tout d’abord  : Un grand bazar dans la maison ! Un grand bazar nécessaire pour l’ordre et le renouveau. 

Certains ont donc pu remarquer qu’ils pouvaient aller encore « plus mal » qu’avant la thérapie , ou que le corps somatisait encore plus , ou encore que vous viviez des émotions non habituelles, voir plus fortes que d’habitude.  Tout simplement parce que l’on ne peut pas changer en profondeur sans éviter ce « remue-ménage intérieur » qui va avec.

La colère que l’on a jamais pu exprimer et que l’on a refoulé depuis toujours est-elle pire maintenant qu’on la vit et qu’on la regarde en face ? La peur qui nous figeait et qui nous empêchait, est-elle pire maintenant qu’on lui donne un sens et qu’on la rencontre pour de vrai, dans la tête et dans le corps? Les larmes que l’on retenaient depuis toutes ces années, les larmes de la petite fille ou du petit garçon intérieur sont-elles pire maintenant qu’elles ont la liberté de couler et de se soulager ?

L’évolution thérapeutique partant d’un « Etat présent » à un « Etat désiré » n’est pas linéaire et bien au contraire. La courbe n’est pas droite mais oscille, et le thérapeute est là pour accompagner cette oscillation de façon à ce qu’elle soit croissante et bénéfique pour la personne. Je suis intimement convaincue de toute façon que l’on ne peut pas régresser, même si l’on est dans les périodes de « creux » lors d’un suivi. Lorsque vous tombez sur le chemin et que vous vous relevez, c’est de là où vous êtes tombé que vous continuez votre route. Vous ne repartez pas du départ.  Si l’on se fait bien accompagner par un thérapeute qui PERMET, AUTORISE, ECOUTE et SECURISE, nous ne pouvons pas reculer. J’aime cette idée de « courbe qui oscille », cette idée « d’ ondulation croissante ». L ‘évolution thérapeutique est pour moi une ondulation croissante, et donc un chemin parfois escarpé.

 

 

Ne jamais sous-estimer une personne qui recule, ca se trouve elle prends de l’élan.

 

 Lorsque l’on touche à nos ombres, nos croyances, nos abysses, nos traumatismes, cela peut donc être AUSSI tumultueux que transformateur….Néanmoins, je considère que le chemin thérapeutique sous-entend de TRAVERSER. Et l’on ne peut pas traverser un océan sans vagues et sans remous. Alors oui, lorsque l’on déballe tout devant soi,  et que l’on observe ce qui se passe à l’intérieur, nous pouvons avoir l’impression d’un chaos monstrueux et pourtant ….. C’est au cœur même de ce «chaos » que tout se joue. C’est parce que que l’ombre sera enfin exposée que la lumière pourra sortir. Il ne faut pas avoir peur de cette traversée dans l’accompagnement thérapeutique car elle vous permettra d’atteindre les bords du rivage et de voir sous un nouvel oeil votre vie. Notre chaos intérieur fait aussi parti de nous. Nous ne pouvons nous aimer et nous accepter pleinement sans oser lui faire face. 

 

 « Pour que le chaos se laisse transformer en un ordre nouveau, il faut d’abord le reconnaître et le vivre ». Hermann Hesse

 

“Pour que le chaos se laisse transformer en un ordre nouveau, il faut d’abord le reconnaître et le– Hermann Hesse –

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